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J​’​Esp​è​re Que Tu Danseras Quelque Part

by Biollante

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Jordan Vauvert
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Jordan Vauvert J'Espère Que Tu Danseras Quelque Part est une histoire qui commence comme toutes celles qui impliquent Non Serviam : avec ce sludge qui fait patauger dans la boue sociale, cette saturation qui sonne comme les clameurs et ces samples si justes.
J'Espère Que Tu Danseras Quelque Part est une histoire qui se poursuit avec un hip-hop expérimental et industriel, des textes du collectif Gobscrew qui sont autant de coups de poings et se termine avec les larmes — les miennes.

Contre la tête : la gorge. Favorite track: Penser les Plaies.
John Chaos Alexander
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John Chaos Alexander Experimental Industrial With grim metal elements mixed with Hip hop and other various musical Influences! Very cool \M/ Favorite track: Trigger Warming.
Michael Carter
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Michael Carter The Death Grips and Techno Animal comparisons are valid and got me interested.This is like when I first heard Brotherhood of the Bomb,or Ice,circa Bad Blood.There is that feeling,this is an amazing album,buy this just to stop people saying they were an underrated but highly influential band,sometime in the future.
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    Coupe tubulaire.
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1.
2.
Biollante, Biollante, Biollante. Parce que c’est mieux comme ça, Parce que plus jamais personne ne dansera sur cette terre. C’est peut-être mieux comme ça, t’en panses quoi ? Brumeux, vert, l’horizon se trouve là, En nuées de pustules, nuages horlas, Putréfaction instantanée de l’atmosphère. Dissociés dans Le Grand Tout gluant, indiscernable, La dysphorie m’emporte, mes cernes tombent, Les barbelés immuables encerclent la discipline, Au pas, au pas, au pas, tous là, rien à foutre, Du déchet nucléaire plein la bouche (Ô grand Biollante !). Gencives violettes, yeux desséchés, Alertes et vœux en vaines missives, Il est inadmissible d’y échapper, Tous prêts pour la fin, même pas étonnés. Le monstre est là, Béhémoth de mazout enflammé, Toxique au dernier degré. Mon enfant, comprends bien qu’il est trop tard, Dans cette nuit verte nous nous évaporons, Le smog agit en punition divine, Ou bien Dieu n’est qu’une excuse, Je n’ sais plus mon enfant, Je suis aveugle et j’ vois trop, Il est trop tard, trop tard. Reste encore à s’ crever les yeux pour ne pas voir, Ni trop ni moins. Le monstre est là, Béhémoth de mazout enflammé, Toxique au dernier degré, Mes yeux fondent à la vision, A l’horizon, les constructions volent à l’unisson, Mon dieu, qu’est-ce que c’est bon... Qu’est-ce que c’est bon ! Depuis le chaos originel il scintille, propre en écailles, Calme au loin dans ses abysses intérieures, il contemple le souffle des fonds, Depuis si peu il ne luit que de toxiques, depuis si peu qu’il ne menace, Vert fluo de rage, derrière lui ce nuage fait fondre les entrailles, Abolis moi, Le métabolisme nécrotique nécrose l’intact et tout se termine, Là tout n’est que purge, chancre et lividité, Antibiotique et violente, La vie n’est plus, enfin le repos. Ou bien Dieu n’est qu’une excuse, Je ne sais plus mon enfant, Je suis aveugle et je vois trop, Il est trop tard, trop tard. Reste encore à se crever les yeux pour ne pas voir, ni trop ni moins. Maintenant je suis prêt. Tombe sur le monde, Déferle sur l’ennui, Monde, abolis moi, Ô grand Biollante, engloutis-nous dans tes intestins. Le métabolisme nécrotique nécrose l’intact et tout se termine, Là, tout n’est que purge, chancre et lividité, Antibiotique et violente, La ville n’est plus, enfin le repos. Ah ? Adieu mon enfant, j’espère que tu danseras quelque part. Adieu mon enfant, J’espère que tu danseras quelque part. Tous prêts pour la fin, Même pas étonnés, Adieu mon enfant, J’espère que tu danseras quelque part. Biollante, Biollante, Biollante. Depuis si peu qu’il ne menace, Vert fluo de rage, derrière lui, ce nuage fait fondre les entrailles, Vers le rien frotte et flotte tout le tout. Mes yeux fondent à la vision, A l’horizon, les constructions volent, à l’unisson, Mon dieu, qu’est-ce que c’est bon... Qu’est-ce que c’est bon !
3.
Le monde noir et gluant Eux aussi sont sombres, et sombres, et sombres Ossatures d’asphalte Les villes meurent sous carapace -- A l’heure d’une seule fois Je crie Le monde me revient crié Le vent Les yeux diamants Sont avec les cavaliers rouges Toute la liberté des steppes Ne suffirait pas A expliquer les algues et les lichens Ils se lèvent parce qu’ils haïssent Le désespoir feutré et les regards fuyants La tourmente et le mensonge De nos nuits, de nos noces Temps féroce, noces de fer Le monde me revient crié -- Le monde me revient crié Levé dans la haine du désespoir feutré A l’heure d’une seule fois je crie -- Feu vient de la taïga, Léviathan flanche Pour lui casser les pattes, toutes les cartes sont blanches Tous les drapeaux noirs, tous les châteaux crament, On rentre pas dans le plan Y a pas d’ bureaux pour nous dans leur château de merde Cavaliers du froid que les flammes accompagnent Viennent lécher les archives, les bâtiments de briques Les yeux rougis, les yeux diamants, à l’heure d’une seule fois Le feu le vent les yeux diamants, à l’heure d’une seule fois je cris Le monde me revient crié Temps féroces et noces de fer De l’eau du sel qui sort des yeux Des yeux diamants, à force de faire des regards noirs aux forces de l’ordre Ce monde est si gris, cris dans la nuit pour le colorer J’ fais pas ma part à temps plein dans leur économie, bim Boum bâton qui goume, pour les dégommer On a plus peur du noir, même en autonomie Ce monde est si gris, quelques feux de joie pour le colorer Ouais je peux pas me sentir libre si les potos triment Quelques cris d’angoisse pour le décorer Refuse de pâlir de faire l’hologramme -- Tous les cavaliers rouges dans la gueule du loup Pour casser des bouches Pour faire trembler leur tours, leur douves Kaiju des steppes, débarque à leur port Pour le bordel de la toundra jusqu’à leur fort On débarque casser leur trône au galop Faire péter les geôles, scier les barreaux Drapeau noir sur le bateau Quelques armes en plus ne seraient pas de trop Où qu’on aille les ruines nous suivent Ils nous parlent que d’ bosser, on est tous sourds depuis Face à l’orage Gobscrew ne fuit On a tous perdu notre âme là où la goume se puise Ases dans les geôles du roi ? J’ donne pas une semaine pour qu’on le sorte de là Face aux cadavres de matons, une sorte de mat Le feu sur leur château on le portera -- Je crie le monde, le monde me revient crié Le monde me revient crié -- C’est lorsque les cavaliers rouges sortent Des armes et des rêves de beaucoup de sortes Là tu sens qu’ça va barder La situation elle peut qu’s’aggraver Nous, c’est les porteurs de euf et les smokeurs de keufs Des assauts incendiaires pour mettre le feu à leurs barrières Et des drapeaux brûlèrent, du front à leurs arrières Fini de baisser l’ regard, des yeux diamants On attaque le soir les dieux sciemment Ases entre quatre murs, bientôt des flics entre quatre planches Et les conséquences des émeutes sur la patrie, j’ m’en balance Boucher pour ces chefs ? On repartira en saignant la France Ils veulent nous désespérer? Mais sous nos déflagrations Des milliers de ruines et de dégradations Rendant nos cœurs hardis, honorant Satan Des milliers d’étincelles véhémentes s’avancent Nous, eux, noués, dans la mêlée Pleuvent les Prométhées déchaînés -- On veut l’écho du monde Pas leur décor immonde, HA ! Sans demander poliment Qu’on leur brûle leurs prisons Ah ouais crame toutes leurs prisons Rien à foutre d’leurs raisons Je pars pour l’horizon Dans l’blanc des yeux d’un gamin qui dit non J’vois les temples et les dieux Un par un qui s’effondrent Gobscrew parait qu’ils sont ouf Mais parait qu’ils s’en foutent Tant qu’y a le palais qui s’enflamme Et les condés qui s’enfuient Voila les cavaliers rouges, les porteurs de flammes Les bâtards, les fous avec des flammes dans les yeux Feu sur ces putain de pyramides de sables Au dessus des lois nous on navigue le soir Porteurs de feux Le vent, les yeux diamants Sont avec les cavaliers rouges Nous, eux, noués Déflagrations, sous mille flagrantes intuitions -- Feu sur les pyramides ensablées ! Feu sur l’hiver des veines taries ! Feu sur les prières d’acier ! Feu à toutes les prisons ! Feu sur le feu qui ne ronge pas ! Feu sur l’amour qui ne ruine pas ! Feu sur l’amour qui ne corrode pas ! Sur l’amour qui ne brûle pas ! Le monde ! -- Toute la liberté des steppes Ne suffirait pas A expliquer les algues et les lichens A l’heure d’une seule fois je crie Le monde me revient crié Ils se lèvent Parce qu’ils haïssent Le désespoir feutré et les regards fuyants La tourmente et le mensonge De nos nuits, de nos noces Temps féroce, noces de fer
4.
La plaie inonde le ciel, Immense, noir et immonde. Ferme les yeux, c’est la couleur de la ville, Ferme les mieux, la chaleur est humide, Il pleut, il pleut, Il pleut, et l’réverbère, Il pleure, il pleure et j’accélère, Le clocher fait «Dong, Dong», Donc, c’est l’heure de perdre son taff, C’est l’heure de perdre son salaire, La demie-brume m’étouffe, Tous les sens en alerte, Ça pue, ça pue, ça pue, Ça pleure, ça grouille, ça pleure, ça meurt, Toute l’essence inonde l’air, La bouche a un sale goût amer, La pluie semble tomber des immeubles, Immenses, noirs et immondes, Et l’clocher fait «Dong, Dong, Dong»... Immense, noire et immonde, La plaie inonde le ciel. Je tousse, je tousse, je tousse, j’étouffe, De croiser le regard de ce vieux, Il est pas méchant, mais il est pas vivant, Un mec, sa poche, à la main dedans, Qui en voyant ma silhouette s’barre en courant, Et j’me rapproche de la mare de sang, De la mer des songes, y’en a marre d’ce monde. Y a un trou dans c’ventre, immense, noir et immonde, Qui semble pleuvoir et fondre, Ses entrailles, ses yeux, sa bouche, son âme, appellent à l’aide, Et l’clocher fait rien d’autre que «Dong, Dong, Dong» (Donc donc donc) Appel à l’aide. Immense, noir et immonde. T’as besoin d’un pansement, coco ? Qu’est-ce que t’en pense ? Ça m’plaît. Avec mon T-shirt, je panse sa plaie, Mais j’m’aperçois que les yeux sont rouges, sang, Les cheveux sont rouges, sang, Ses mains toutes rouges, ridées, saignent, Tout c’sang, c’est pas juste son sang, C’est aussi celui de tous ceux qui saignent, Ça suinte la suie, la crasse, les cris, Parce que par-dessus tout c’est son cœur qui saigne, Et moi qu’ essaye de panser sa plaie, Mais, qu’est-ce que j’en pense ? Qu’est-ce, ce qui saigne ? C’est la pluie, parce que sa plaie inonde le ciel. Alors je plonge, Alors je plonge dans sa plaie, J’en ressort tout rouge ça nous plaît, Tous deux rouges sang, Deux grands pinceaux, On s’jette sur les murs du clocher, Sur les murs d’ la prison, Sur les murs d’ la maison, Sur les murs d’ la raison, Tout est rouge, rouge, rouge, sang, Et l’clocher fait : «Rouge ! Rouge ! Rouge !», Parce que c’est l’heure d’la vengeance, La ville est rouge sang, Avec le vieux on a mis tout le sang de tout ceux qui saignent, Maintenant on a pensé les plaies, Panser les plaies.
5.
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Pourquoi Pas 20:00
Ô monde... Dégueu, sordide, sale, morbide, crade Lâchez-moi, gave, vomir, cracher, brailler Gratter, mordre, arrache, écrase, froid, broyer Casse, rayer, shlasse, braque, craque, HA ! Marre d’ce monde, d’la marée immonde Grasse et immonde, noire et immonde, immonde Mais toi, y’a des choses qui t’plaisent dans la vie ? -- Non y’a rien pour moi ici, jamais je ne m’associe à ça, Moins de tout mais plus de calme, ma façon d’y mettre fin, Cette chienne de vie, c’est la mienne, dès fois j’l’aime bien, Chienne de mort, c’est la même, j’n’aimerai jamais, Jamais c’qu’on y est, jamais c’qu’on y devient, C’qui compte c’est moi, j’veux pas porter le poids De c’qu’ils veulent qu’on soit, J’ai rêvé qu’ils crèvent et ça m’soulageait pas, Une bougie éteinte au fond des bois, J’vais cramer un truc, j’vais cramer un truc, Salut, salut, c’est moi c’est l’intrus, Dans vos soirées mondaines, dans vos soirées pourries, Je fais pas un pas de plus sur leur piste à la con, J’en ai assez de courir. -- Pourquoi résister ? Pourquoi pas ? -- Dans mon cerveau y’a un parasite qui s’est égaré J’veux voir les prisons vides et les bâtiments délabrés Parait qu’ils sont revenus avec des armes les évadés Avec moi ou avec eux, le temps n’est pas a faire la paix Ils m’ont pansé les plaies, check le saignement perdure Ils me trouvent tous fou, moi j’m’trouve plutôt perdu Jeune monstre, ils peuvent bien attendre pour les excuses Ceux qui veulent juste pas y aller et ceux qu’ils ont exclus J’calcule pas leur drapeaux blanc C’est pas eux qui décident quand on arrête de les niquer Voir les potos la corde au cou franchement Pourquoi pas résister hein ? Ah j’ai la haine j’pourrais m’donner la mort Mais qu’elle vienne cette conne Voila les plavans incendiaires sur les bancs de l’école Que des mauvaises réponses et faut faire des choix Gobscrew pactise avec les anges que dieu déchoit Les doigts jaunis la toux grasse et la crasse sur ma paire d’aile Ils comprennent pas que ce qu’il y a dans moi c’est mortel Pendant l’autopsie ils diront « putain c’est quoi ce bordel ? « -- Des s’maines que j’mûris cette action Ça m’prends aux tripes, j’me sens maudit, Ça fait des années qu’j’arrive plus à pleurer Marre d’vos sales gueules, tas d’os à cœur Ouvert, j’crache ma haine, je n’suis plus apeuré La vie vaut la peine d’être vécue L’entièreté d’mon temps mangé pour quelques écus ? J’veux plus arborer un sourire de façade En boule, dans le noir, je fais que m’nourrir de ma rage L’apathie me rend cynique , j’veux plus d’ce monde, pourtant j’y vis J’veux plus que mon sang s’irrigue, J’suis bloqué dans une spirale de mouvements si tristes J’veux plus voir leurs dégaines de zombies Leurs yeux placides sur leurs sales gueules ou la mienne Que des vœux d’abîmes, chaque interaction n’est que mutilation J’ai beau la chercher j’ne trouve plus de vie d’toute façon Des s’maines que j’mûris cette action Vous arrivez à aimer et sourire ? J’vous déteste pour ça J’veux pas de leur monde et d’ses rêves pourraves Y’a rien à sauver ni chez moi, mais surtout chez vous J’ai l’crâne qui sature, j’en peux plus de vous, j’étouffe !

about

/////////////////// [english below]
Fort de l'influence de groupes tels que Death Grips, IC3PEAK, Swans, Atari Teenage Riot, Techno Animal, The Bug ou Scorn, Biollante naît en 2020 comme un side-project du collectif anonyme de Black Metal/Indus/Baroque parisien Non Serviam dans l'urgence immédiate de la composition d'une chanson à offrir à un ami récemment incarcéré (« Le monde me revient crié »). Un morceau qui associe toutes celles et tous ceux (une douzaine de personnes) qui ont alors voulu exprimer leur solidarité dans un genre qui échappait jusque là de fait à l'éclectisme du collectif : le Hip Hop, dans son expression la plus sombre et industrielle.
La collaboration avec, entres autres, un jeune collectif de rappeurs, le Gobscrew, se poursuit jusqu'à composer un premier album et constituer un groupe-kaiju aux limites des genres, on y retrouve de la guitare et des claviers, mais aussi de la harpe, du clavecin, des samples d'une vérité terrible, des rythmiques complexes, de la poésie et du chant sous toutes ses formes, et toujours une unité de composition électro qui laisse la place au flow des rappeurs sans craindre les croisements, les chevauchements et les ruptures de styles. Biollante s'attache à aborder, en français dans le texte, des sujets aussi difficiles et complexes que le suicide des enfants, la révolte et le soin, les maladies mentales, la prison et l'enfermement.
Ce qui constitue ces éléments dégenrés en ensemble cohérent, c'est Biollante, ce kaijū qui allégorise les plaies de l'existant, les pense et les panse en détruisant le monde, et dont les métamorphoses, tour à tour rose épanouie ou smog toxique, métabolisent les passions qui emplissent ce monde.

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ENGLISH
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[BIO] Strongly influenced by bands such as Death Grips, IC3PEAK, Swans, Atari Teenage Riot, Techno Animal, The Bug or Scorn, Biollante was born in 2020 as a side-project of the anonymous Parisian Black Metal/Indus/Baroque collective Non Serviam in the immediate urgency of composing a song to offer to a recently incarcerated friend ("Le monde me revient crié"). A piece which associates all those (a dozen people) who wanted to express their solidarity in a genre which escaped until then from the eclecticism of the collective: Hip Hop, in its darkest and more industrial expression. The collaboration with, among others, a young collective of rappers, the Gobscrew, continues until composing a first album and constituting a genre-bending band-kaiju, we find there guitar and keyboards, but also harp, harpsichord, samples of a terrible truth, complex beats, poetry and vocals under all their forms, and always a unity of electronic composition which leaves the place to the flow of the rappers without fearing the crossings, the overlappings and the ruptures of styles. Biollante tries to address subjects as difficult and complex as children's suicide, revolt and care, mental illness, prison and confinement. What constitutes these disengaged elements into a coherent whole is Biollante, this kaijū who allegorizes the wounds of the existant, thinks them and bandages them by destroying the world, and whose metamorphoses, by turns blooming rose or toxic smog, metabolize the passions that fill this world.

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"D’ambiances où l’on hésite entre onirisme et malaise (« Le Monde Me Revient Crié »), agressivité (« Penser Les Plaies » où les riffs tranchants accompagnent les beats trap) et choc (« Pourquoi Pas », final de vingt minutes aux extraits d’interviews traitant du suicide sur fond de nappes sonores oppressantes), J’espère Que Tu Danseras Quelque Part est un album au concept unique, ambitieux et captivant pour peu que l’on donne vraiment de sa personne. Car Biollante se joue autant des codes que des structures, mélange les sensations et provoque, fait parler les habituellement muets (les « malades » évoqués ici auxquels on peut aisément s’identifier) et tend un miroir sur la société actuelle et ses travers. Et ce qui s’y reflète fait bien mal…"
eklektik-rock.com

"Biollante évacue, dans une France qui pue du cul. Des notes, soit dures comme du silex, soit vaporeuses, ou encore salement grandiloquentes, incrustent le terme d’un disque qui une fois « apprivoisé », risque de durer. J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part, qui que tu soies, au son de ses six plages malsaines, clairvoyantes, postées au carrefour d’une pléthore de styles à la collision pour le moins percutante."
muzzart.fr

"Pour l’oreille un peu avertie, Biollante représente une bulle d’espoir quant à l’esprit défricheur et aventurier de la musique. Et le souvenir de groupes fusion des 90s comme les britanniques Senser. Surtout, il présage d’une représentation live assez ahurissante, tant le maelström musical ici proposé est puissant, foutraque, urgent et violent comme le monstre haïku dont le groupe tire son nom. Mention particulière à Pourquoi Pas, morceau prog (20mn), qui à lui-seul peut devenir performance scénique dingue !"
myskeuds.eu

credits

released May 13, 2022

Void & Moon are members of the Non Serviam collective / non-serviam.bandcamp.com
Ases, Toinz, Tangs and Tinvz are members of the Gobscrew / gobscrew.bandcamp.com

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Biollante Paris, France

Industrial Hip Hop Collective.

Contact/Booking: biollante[at]riseup.net

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